Pratique recommandée: Cartographie des inondations
Cette pratique recommandée se consacre à l’usage de l’imagerie satellite SAR pour la cartographie des inondations. La pratique montre l’usage du logiciel SNAP d’ESA pour le pré-traitement et le traitement de l’imagerie SAR en utilisant la technique de seuillage pour dériver l’extension des inondations. Pour visualiser les résultats du traitement d’images, Google Earth est utilisé. Cette pratique a été développée par l’Institute de la recherche spatiale NASU-SSAU, Ukraine.
L’objectif de cette pratique est de déterminer l’extension de l’espace inondé. L’usage de l’imagerie satellite SAR pour la cartographie d’extension des eaux présente une solution viable pour traiter les images rapidement en fournissant l’information en temps quais réel sur l’inondation aux agences de secours. En plus, l’information sur l’extension des eaux peut être utilisée pour l’évaluation des dégâts et pour la gestion des risques, créant les scénarios qui montrent la population, l’activité économique et l’environnement exposés au risque d’inondation.
La pratique a été utilisée dans le cas des inondations au Malawi en janvier 2015. À partir de décembre 2014, Malawi a été affecté par des pluies battantes qui ont causé le débordement des fleuves. La pratique recommandée a été utilisée dans la zone affectée à Chiromo dans le district Nsanje.
Cette pratique peut être utilisée globalement. Elle a été utilisée avec succès dans le cas des inondations en Australie, Afrique et Asie. La condition préalable pour la détection d’eau sur des images SAR est une rugosité de surface très faible. Une fausse alerte peut se produire dans le cas des zones où il y a l’ombre radar due au terrain variable ou aussi dans le cas où des objets lisses, comme par exemple les routes ou le sable, sont présents. La détection des inondations dans les zones urbaines reste alors difficile. La détection de la végétation inondée par imagerie SAR exige une approche différente qui utilise deux images multi-temporelles.
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