La mission incluait :
- Une visite de terrain dans la région nord-est de Caprivi et vers le Système central de Cuvelai-Drainage dans le Nord de la Namibie, près de la frontière de l’Angola, qui étaient affectées par des inondations. La visite de terrain incluait une documentation photos complète et des mesures GPS de route et des localisations géographiques particulières, ainsi que des discussions avec les parties prenantes des conseils régionaux et organisations d’aides (police, pompiers, forces de défense nationale) pour documenter les mesures et mécanismes d’urgence et de gestion de crise et d’autres expériences pertinentes.
- Un atelier technique organisé par le Ministère Namibien de l’Agriculture, de l’Eau et des Forêts. Le but de cet atelier était d’identifier et de discuter des leçons tirées des institutions namibiennes de gestion des catastrophes ainsi que des intervenants régionaux et nationaux dans l’aide mais aussi de fournir des connaissances techniques d’expert concernant l’utilisation des technologies spatiales afin de mieux faciliter la coopération internationale dans le futur.
- Un compte-rendu au Ministre de l’Agriculture, de l’Eau et des Forêts, le Sous-secrétaire au Département des Affaires Aquatiques et des Fôrets, le Coordinateur Résident des Nations Unies en Namibie et l’Ambassadeur des États Unis d’Amérique en Namibie.
La mission a permis aux experts de prendre davantage conscience des impacts des inondations en Namibie ces dernières années et la façon dont les mesures d’intervention d’urgence sont prises au niveau national et local.
La mission a pris note des capacités de base existantes dans les différentes institutions en Namibie pour travailler avec la technologie et les informations spatiales telles que GPS et imagerie. L’équipe de mission a également reconnu que le flux d’informations inhérentes aux catastrophes au sein des différentes institutions gouvernementales est encore insuffisant, voir même inexistant. Cela entrave en fait l’utilisation effective des informations spatiales existantes, particulièrement parce que les applications importantes pour les catastrophes requièrent typiquement des informations de différents secteurs de l’administration.
